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Pénurie de main-d’œuvre dans le manufacturier : 7G$ laissés sur la table dans la dernière année

Décembre 1, 2022  By MFO Personnel


Photo: MEQ Logo (CNW Group/Manufacturiers et Exportateurs du Québec)

Le sondage annuel mené par Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) auprès de 300 entreprises qui a pour but de documenter l’état de la pénurie de main-d’œuvre et ses conséquences au Québec en 2022 met en lumière les informations suivantes :

– Pas moins de 7G$ ont été laissés sur la table au Québec dans la dernière année en raison de la pénurie de main-d’œuvre qui persiste dans le secteur manufacturier;
– De ce nombre, 4G$ représentent des pertes entraînées par des contrats refusés et des retards accumulés et 3G$ constituent des pertes résultant d’investissements retardé ou annulé;
– 98 % des entreprises sondées affirment avoir des postes vacants et recensent en moyenne 42 postes à combler par entreprise.

Au cours de la dernière année, près d’une entreprise manufacturière sur trois (30%) a pensé déménager une partie de ses activités à l’étranger ou donner davantage de contrats à l’étranger. La majorité d’entre elles ressent les conséquences de la pénurie de main-d’œuvre en constatant des retards de livraison (82%), une augmentation des coûts (73%) et une insatisfaction des clients (62%).

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En plus des impacts économiques, s’ajoutent ceux sur la santé mentale sur les employés. En effet, 50% des entreprises soutiennent que la pénurie de main-d’œuvre a des conséquences sur la santé mentale des employés et 21% ciblent même la santé mentale comme la conséquence la plus importante.

« La pénurie de main-d’œuvre demeure le plus grand frein à la croissance internationale des manufacturiers québécois. La pénurie devient un goulot d’étranglement dans nos chaînes d’approvisionnement, un frein à l’investissement technologique qui permet notamment de décarboner notre industrie et elle limite notre capacité à développer de nouveaux marchés. On demande au gouvernement du Québec d’en faire une priorité et d’activer tous les leviers qui sont à sa disposition afin d’appuyer les manufacturiers. On peut penser à la hausse des seuils d’immigration, favoriser le passage des travailleurs étrangers temporaires vers l’immigration permanente, accélérer l’automatisation et la robotisation, hausser le nombre de manufacturiers qui bénéficient de programmes de formation. Nous sommes à l’aube d’une récession, le gouvernement doit faire de la pénurie de main-d’œuvre une priorité et en faire plus, plus vite, pour appuyer les entreprises manufacturières, les piliers de notre développement économique », déclare Véronique Proulx, présidente-directrice générale, Manufacturiers et Exportateurs du Québec.


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